Depuis l'Antiquité, l'améthyste a été vénérée pour ses vertus et ses pouvoirs symboliques. Sa popularité est conservée constante au fil des siècles, et elle a été utilisée non seulement comme pierre précieuse, mais aussi comme un outil de protection spirituelle.
L'Améthyste dans l'Antiquité
Dans l'Antiquité grecque, l'améthyste était liée à Dionysos, le dieu du vin et de la fête. Selon la mythologie, Dionysos, en colère, avait jeté du vin sur une jeune fille nommée Améthyste. Par la suite, elle fut transformée en pierre, et son nom devint synonyme de "non ivresse" en grec, signifiant ainsi que l'améthyste protège de l'ivresse et de l'excès.
Les Grecs croyaient que l'améthyste empêchait la personne qui la portait de tomber dans l'ivresse et la débauche. Elle était utilisée en tant que talisman protecteur pour renforcer la clarté de l'esprit et maintenir la sagesse.
L'Améthyste à Rome et au Moyen Âge
Les Romains, comme les Grecs, considéraient l'améthyste comme une pierre précieuse et bénéfique. Ils en fabriquaient des bijoux, des bagues et des colliers, souvent portés par des dignitaires ou des personnes influentes. On croyait aussi que l'améthyste avait la capacité d'apaiser l'esprit, de réduire les émotions négatives et de favoriser un sommeil réparateur.
Au Moyen Âge, l'améthyste était également très appréciée et utilisée par les ecclésiastiques. L'Église catholique l'utilisait dans les anneaux d'évêques et de cardinaux, car elle symbolisait la pureté, la clarté de l'esprit et l'humilité.